

L’Etude " Filles et garçons sur le chemin de l’égalité. " De l’école à l’enseignement supérieur 2022, réalisée par la DEPP passe au crible toutes les différences entre filles et garçons à tous les niveaux scolaires du système éducatif français, que l'on retrouve ci-dessous :
Dans cette étude, des comparaisons avec les autres pays européens proposent une mise en perspective avec d’autres systèmes éducatifs dans lesquels les filles ont une maîtrise supérieure aux garçons en français, et en mathématiques, comme en Finlande en 4ème :
Après le collège
Dans les voies professionnelles, les filles suivent moins souvent des formations en apprentissage que les garçons
Filles |
CAP Apprentissage 50% /CAP Voie Scolaire 50% |
Garçons |
CAP Apprentissage 64% /CAP Voie Scolaire 36% |
En classe de terminale baccalauréat :
Dans l’enseignement supérieur
La part de femmes dans chaque spécialité suit la tendance des orientations au cours du lycée.
À la sortie de la formation initiale
Les femmes sont plus diplômées que les hommes. Dans les autres pays européens, plus de femmes sont également diplômées de l’enseignement supérieur que d’hommes. Elles sont moins nombreuses à sortir précocement du système scolaire que les hommes.
Dans les autres pays européens, les spécialités des diplômes obtenus sont également dépendantes du genre.
À la sortie de formation professionnelle
Le taux d’emploi des femmes est inférieur à celui des hommes parmi les sortants de l’apprentissage, comme parmi les sortants de la voie scolaire, sauf en BTS.
30 mois après la sortie de formation, la part des femmes en emploi stable est inférieure à celle des hommes. Elles occupent moins souvent des emplois de cadres ou de professions intermédiaires que les hommes.
Comment expliquer les inégalités dans l’orientation entre filles et garçons ? à quoi attribuer le fait que les femmes soient majoritaires dans l’enseignement supérieur et minoritaires dans les filières techniques et scientifiques, si ce n’est en partie au manque de représentation et de rôles-modèles dans certains secteurs, notamment ceux à valeur ajoutée ?
Le manque de représentation et de rôles-modèles dans les secteurs à valeur ajoutée peut être un facteur explicatif. Sans oublier le programme de formation de l’ensemble de la communauté éducative à la déconstruction des préjugés et la présence d’un référent égalité dans chaque établissement scolaire pour l’égalité entre les filles et les garçons mis en place depuis 2019 et pour cinq ans dans le cadre de la convention interministérielle.