

J’ai expliqué que mon métier est d’aider les professionnels de la finance des marchés sur le segment banque privée/gestion de fortune à être à même de mieux analyser la performance des portefeuilles des clients, de mieux les aider. Afin de permettre aux collégiens de mieux appréhender mon métier, j’ai fait un parallèle avec un univers connu d’eux en montrant que mon travail était comme aider les influenceurs sur Instagram à produire de meilleurs contenus, plus pertinents.
Le parallèle que j’ai fait avec le monde des réseaux sociaux, des influenceurs, a éveillé leur curiosité et a rendu mon métier plus concret. Les collégiens m’ont posé la question du niveau d’études à avoir pour faire ce métier, du parcours que j’avais suivi. Quand j’ai évoqué mon parcours et mon bac+ 5, j’ai senti que cela pouvait refroidir certains. J’ai souhaité expliquer que ce niveau d’études permettait de faire un travail qui nous plaisait.
J’ai dans mon entourage des jeunes collégiens, c’est un public auquel je suis habitué. Je comprends leurs centres d’intérêt (Twitch, métavers), et faire des parallèles avec des univers qui sont les leurs, comme celui du jeu vidéo, permet de développer un langage commun.
Oui, j’avais déjà pensé à animer une session de ce type dans le lycée dans lequel j’avais fait mes études, mais de manière moins formelle. J’étais d’ailleurs en contact avec l’un des professeurs. C’est grâce aux informations transmises par Jutta Mayer, Senior Project Manager, du CSR, sur Innov’Avenir et à la proposition de coanimer cette session DécouvPro #2, que j’ai concrétisé mon envie. L’animation était proposée en distanciel, ce que j’ai trouvé pratique.
Oui j’avais eu un entretien avec une personne de l’équipe Innov’Avenir, et j’ai pu visionner une vidéo. C’était suffisant pour la préparation. J’avais également réfléchi aux exemples à utiliser.
Avant tout, partager mon expérience, montrer que différents types de parcours sont possibles, faire tomber les barrières psychologiques que les jeunes peuvent avoir, dire que tout est possible pour tout le monde. Je me suis reconnu parmi ces jeunes. Je trouve intéressant que ces sessions ne soient pas réservées aux parisiens, ici il s’agissait d’une classe de Choisy-le-Roi (94).
Je trouve que le présentiel est préférable, car en distanciel, la perception des ressentis est moins évidente : on ne saisit pas tous les mouvements de regards. Mais c’est aussi un gain de temps pour l’animation, et c’est bien de donner ce temps-là.
Mon univers professionnel est un environnement dont ils ne sont pas proches. Ils ont pu découvrir que ce type de services en banque privée existe. Cela leur a ouvert le champ des possibles.
C’est une expérience enrichissante, ce partage avec un jeune public. J’ai appris d’eux sur le fait de considérer ou non les études supérieures comme envisageables.
J’animerai une prochaine session avec plaisir.